A4 Architectes Acteurs de la remédiAtion Amiante

L’association A4, Architectes Acteurs de la RemédiAtion Amiante, propose de regrouper architectes-maitre d’oeuvre, architectes-formateurs, diagnostiqueurs, examinateur visuel… qualifiés en gestion du risque amiante.
Créée en 2000, à l’occasion de la fondation du résoA+, l’association est en sommeil depuis 2005.
C’est au titre de membre de résoA+ que je porte la parole des architectes au sein de la commission AFNOR X46D chargée de rédiuger les normes de diagnostic technique de l’immeuble bâti.

Entre 2002 et 2005, je délivrai près de 70 attestations de compétence aux pionniers du diagnostic amiante, dont plus de la moitié à des architectes.
Avec la montée en puissance du « métier » de diagnostiqueur immobillier, nombres d’architectes abandonnèrent ce domaine de compétence.
La question de la formation obligatoire des architectes à gestion du risque amiante fut à nouveau soulevée lors du séminaire RésoA+ du 8 février 2011, à Arras, pour les 15 ans de la réglementation amiante.
La position du CNOA et des syndicats fut de se retrancher derrière une phrase parue dans un « questions/réponses » publiée par le ministère du travail, laissant pensez que les acteurs n’intervenant pas directement sur l’ouvrage » n’entraient pas dans le champ de la réglementation.
Or de nombreux consœurs ou confrères sont confrontés à la situation lors de chantier de réhabilitation, de simple rénovation type « RGE », voire même de projet neuf en découvrant une analyse de sol…
En janvier 2013, je fus auditionné par la Commission de l’Assemblée nationale chargé de proposer des amenements sur la Loi lanceur d’Alerte et pu prooposer que les Ordres Professionnels ne soient pas oubliés dans les procédures d’alertes, notamment pour porter la parole des travailleurs indépendants. J’y rappelai que la question de l’éradication de l’amiante restait un enjeu national suscpetible de nombreuses situations d’alertes sanitaires.
En Janvier 2014, la position de la DGT, rencontrée au titre de membre du résoA+, dans une délégation comprenant un CSPS et un diagnostiqueur expert près les tribunaux, permit de recadrer le « poste de travail » occupé par les acteurs de l’ingénierie auxquels appartiennent ou peuvent être assimilés les architectes de terrain…
Le besoin de formation initiale à la gestion de l’amiante fut reconnue chez les maitres d’oeuvre, tout comme fut pointée la médiocrité des diagnostics amiante avant travaux.
Concomitamment, le Conseil National de l’Ordre des Architectes fut confrontée médiatiquement à la question amiante lors des incidents de l’été 2013, quand la Tour Montparnasse fut secoué par une série d’alertes successives, suite aux dépassements de seuils sanitaires.
Se déclatant profane en la matière, le CNOA pris conseil auprès d’un Sapiteur Amiante.
Depuis septembre 2013, j’assume cette mission qui m’a permit, en février 2014, de rédiger un communiqué rassurant les personnels et les visiteurs du 47 ème étage .
( http://www.architectes.org/actualites/amiante-dans-la-tour-maine-montparnasse-etat-de-la-situation-au-47eme-etage-dans-les-locaux-du-cnoa/)
Depuis plusieurs années, la question du Diagnostic Global de l’immeuble bâti ressurgit. La réalisation des Ad’AP, comme les projets RGE, relance de facto la question de l’audit intégral avant toute intervention dans toute ou partie des composant de la construction.

L’architecte, généraliste par nature, ne serait-il pas le mieux placé pour « globaliser » les divers champs d’études et d’analyses?

Luc BAILLET, Président Fondateur